Mes chers romains
La semaine de vacances se passa très bien pour la princesse. Elle découvrit le pays, les u et les coutumes, dont notammment le fait que la plupart des routes sont jonchées d'immondices et autres sacs plastiques. Elle fut étonnée de cette saleté sachant que ce pays attirait tout de même nombre de touristes... Son prince lui expliqua que le sud du pays était réputé pour être un peu plus désordonné que le nord...
La princesse fut étonnée de cette écart au sein même d'un pays, mais bon, elle se dit que c'était ainsi, et que pour la semaine elle était une autochtone, la langue parlée en moins...Son prince se vantait de la parler quelques mots, mais le mythe du touriste se prenant pour un bel italien tomba vite à l'eau quand il devait parler pour demander des tickets.......La princesse se consola en regardant les beaux spécimens qui passaient à sa portée. Ils étaient plutôt vantards comme on peut se l'imaginer, très sûr d'eux, bien habillé, coiffés, lunettes de soleil, mais le charme opérait quand même...
Outre le fait de dévier un peu son regard la princesse se laissa emporter par les magnifiques vestiges romains qui ont fait la réputation du monde antique. Son prince, comme a son habitude, faisait le guide, carte à la main, ils devaient aller là et là, et pas dévier de son programme. Malgré le coté un peu ordonné de son prince, elle prit le temps de regarder les moindre recoins de ces vestiges, les témoins laissés derrière eux sur la vie quotidienne.
Pompéi et Herculanum étaient ses sites de prédilection, la princesse en a tellement entendu qu'elle cru rêver en arrivant: c'etait encore plus beau que dans son imagination. Les trottoirs, les passages piétons, les maisons, les peintures d'une telle beauté qui, en les voyant, on savait que les peintres de la renaissance n"avaient rien inventé, le stade, le gymnase, les thermes pour homme et femmes, les bains publics, le forum, la place des artisants avec même leur syndicat, les mosaïques... La princesse voyagea au coeur de la ville, se retrouvant avec une jeune fille sortant de chez elle ou de son riche père, un jeune homme allant au gymnase, un homme politique arguant les passants sur son programme, les odeurs, les saveurs des "fast food" pompéins dehors, la vie de cette ville ressemblait vraiment aux villes modernes, avec mê^me son quartier de fille de débauches et des dessins sans équivoque..
La jeune fille rose, se laissa emporter par ses émotions, de toucher, de voir leur vie quotidienne, tout ceci la touchait profondément, et la ramena a sa propre réalité: ces personnes vivaient au rythme des saisons, de leur acte, de leur souhait, de leur vie au final, ils vivaient, certes richement pour certains, au fil des jours...La princesse était un peu comme eux, seulement, elle se cherchait encore et ne savait pas quelle direction prendre pour sa vie. A la vue de cette vie antique, elle se dit qu'elle ressemblait un peu à ce peuple, vivant selon les saisons, les contraintes et les joie...Ils prenaient le temps de faire leur activités telle que le pain, leur artisanat, les vignes... Elle aussi devait prendre son temps pour trouver ce qu'elle voulait, pour faire ses projets et ne pas se précipiter pour faire plaisir aux autres. Peut être qu'elle avait tort, mais ce peuple lui inspirait un profond respect comme une certaine envie, l'envie d'être passionnée, de défendre ses idées, d'être elle même encore plus.
Décidément, la princesse fut encore surprise de découvrir encore plein de choses a travers ce peuple.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F87%2F56%2F420300%2F39726460_o.jpg)